Pierre Morsa

ce bon vieux blog

Réflexions de comptoir

Le tube qui tombe à plat

Quand j’étais jeune, il y a bien, bien longtemps, les télévisions étaient loin des écrans plats actuels. C’était des boîtes énormes, pesant très, très lourd, et très profondes, car il fallait de la place pour le tube cathodique.

À l’époque, j’avais eu une discussion passionnée sur un article qui expliquait que les écrans de télévision allaient devenir plats. Certain de mon intelligence et de ma clairvoyance, j’avais soutenu que c’était impossible, car les tubes cathodiques ne pourraient jamais être plats.

Encore aujourd’hui, je me remémore cette anecdote lorsque je deviens trop sûr de moi.

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I love stupides fichiers textes

Après avoir utilisé des dizaines, voire des centaines d’applications sauvegardant mon précieux contenu dans différents formats plus ou moins exotiques, j’ai fini par me rendre compte à l’évidence : si vous voulez être certains de pouvoir encore consulter le contenu du fichier dans 10 ou 20 ans, sauvegardez-le dans un stupide fichier texte. Pas les faux fichiers texte .rtf, les seuls, les vrais, les purs fichiers .txt. Malgré les problèmes liés aux différentes méthodes d’encodage, ces fichiers sont les garants de nos données les plus précieuses.

Les fichiers AppleWorks, le contenu stocké dans des bases de données, les fichiers WordPerfect ou Aldus PageMaker, aujourd’hui je ne peux plus les ouvrir ; ce n’est pas très grave, leur contenu, est en très grande majorité, complètement périmé et inintéressant. Mais les fichiers texte, eux, ont survécu. Il n’y a rien de mieux qu’un stupide fichier texte.

J’utilise de stupides fichiers texte chaque fois que c’est possible : mes notes, mes sites web, mon code. Aujourd’hui, mon format préféré est le MarkDown, exactement pour cette raison : le texte est raisonnablement structuré, mais il est stocké dans un stupide fichier texte. Et c’est merveilleux. Car quoi qu’il arrive, je sais que je pourrai encore l’ouvrir dans 20 ans.

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Utiliser Keyboard Maestro pour récupérer du texte sous forme d’image

Parfois, je reçois du texte, mais celui-ci est sous forme d’image, m’obligeant à tout retaper. Enfin, c’est ce que je devrais faire si je n’avais pas Keyboard Maestro. En effet, j’ai créé une macro qui copie l’image sélectionnée, récupère le texte via une action de reconnaissance de caractères et le copie dans le presse-papiers. Je n’ai alors plus qu’à coller le texte, cette fois sous forme éditable.

Voici la macro que j’utilise pour réaliser cette action. Elle est toute simple, mais montre encore une fois à quel point l’app Keyboard Maestro est géniale.

Keyboard Maestro OCR

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Il n’y a que la contrainte qui fonctionne

Un jour, il faudra quand même bien accepter que l’être humain ne change pas seul. Il a besoin d’incitation et de contrainte.

J’entends déjà les personnes qui me disent « oui à l’incitation, non à la contrainte ». Ben, le problème, avec cette mentalité, c’est qu’on serait encore en train de rouler à 120 km/h avec 2 grammes d’alcool dans le sang sur les petites routes de campagne sans ceinture. On serait encore en train d’empoisonner les autres, enfants y compris, en fumant dans les espaces publics clos. On pourrait se promener en tabassant les personnes qui ne nous plaisent pas pour leurs idées ou leur couleur de peau. Au nom de quoi ? D’une perversion du concept de la liberté donnant droit de nuire aux autres.

Pour changer nos habitudes, pour nous éviter de nuire à autrui, cela passe forcément par la contrainte. Parce que sinon notre égoïsme naturel nous poussera toujours à préférer notre propre intérêt à l’intérêt général. Je sais, nous ne voulons pas l’admettre, moi y compris, mais c’est la vérité.

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Mais comment fait Microsoft ?

Depuis le début de cette année, j’ai été amené à devoir utiliser Microsoft Teams pour des projets client. Et je ne peux m’empêcher de me poser la question : mais comment fait Microsoft pour faire un produit aussi médiocre ?

  • La visioconférence marche moins bien que Zoom.
  • Les discussions sont bien plus bordéliques que dans Slack.
  • Impossible d’ouvrir les documents par défaut dans les applications Office de bureau.
  • L’interface de gestion des fichiers est atroce.
  • L’interface générale n’a aucune logique.

Comment est-ce possible d’arriver à ce niveau de médiocrité avec plus de 40 ans d’expérience et des dizaines de milliards de dollars en banque ? Mystère…

Sur le papier, Microsoft a tout ce qu’il faut pour réussir une solution intégrée meilleure que tous les concurrents. Mais force est de constater que dans la réalité, ces grosses solutions qui essaient de tout faire peinent à atteindre un excellent niveau de qualité. Un peu comme si le fait d’être en situation privilégiée ne donnait pas envie de faire un effort.

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