Pierre Morsa

ce bon vieux blog

Réflexions de comptoir

ToneCalculator, un excellent métronome sur macOS

La musique, c’est pas facile, en tout cas pour moi. Donc toute aide est la bienvenue. Je cherchais une app de métronome pour m’aider à améliorer mon tempo, et je suis tombé sur bien mieux, ToneCalculator.

Cette application a un métronome, et un excellent métronome en plus ! Il y a des tonnes d’options un peu cachées, mais très utiles, comme régler la durée d’un tic du métronome, le régler sur des triplets, etc. On peut même ajuster parfaitement le tempo en fonction de la fréquence de la note que l’on veut jouer !

En plus, l’application vous aide à trouver les arpèges, et vous indique toutes les notes qui rentrent dans la gamme que vous êtes en train de jouer.

Cerise sur le gâteau : l’application est gratuite ! Alors si vous êtes musicien n’hésitez pas à la tester.

ToneCalculator

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Télétravail post confinement : et après ?

Bon, je ne vous apprends rien si je vous dis que le télétravail a été fortement encouragé pendant la période du confinement. Mais qu’en a-t-on retenu post-confinement (et peut-être préreconfinement ?) Et bien il faut bien distinguer les retours des entreprises et des individus.

Pour les entreprises avec qui j’en ai discuté, j’ai eu trois messages :

  • On faisait déjà du télétravail
  • On n’aime pas, car il y a perte de contrôle.
  • On aime bien parce que ça permet d’économiser beaucoup d’argent.

Parmi les employés de ces entreprises, on retrouve les trois camps, mais pour des raisons différentes :

  • On faisait déjà du télétravail
  • On n’aime pas, car il y a perte de socialisation.
  • On aime bien parce qu’on est plus productifs et plus libres.

J’ai l’impression que les entreprises avec beaucoup de micromanagement ont du mal à lâcher prise et à accepter le télétravail. Mon point de vue personnel est que le micromanagement est une abomination, et que le télétravail ne fait que magnifier les problèmes engendrés par ce mode de management. Ces entreprises ont beaucoup de mal à passer au télétravail.

D’autres personnes m’ont expliqué qu’elles redoutaient le télétravail, mais que finalement, à leur propre étonnement, tout s’est très bien passé et sans gros problème, avec même un gain de productivité et de temps libre.

Mais pour l’étape suivante, l’adoption de manière plus généralisée du télétravail, le vrai problème est que les entreprises et les individus poursuivent deux buts différents : d’un côté la réduction de coûts, de l’autre le gain de liberté. Je sais que beaucoup d’entreprises incluent dans leurs programmes une partie « bien-être du salarié », mais soyons francs : à partir du moment ou le business case repose sur la réduction de coûts, ce n’est qu’une arrière-pensée. Et je vais même plus loin : la vérité, c’est que l’idée que l’employé puisse jouir de plus de liberté, même pour un résultat équivalent ou supérieur, est insupportable pour de nombreuses entreprises. Ces entreprises ne supportent pas la perte de contrôle.

Alors, pour les entreprises, je le dis directement : si vous installez un logiciel de contrôle sur l’ordinateur pour vérifier l’activité du salarié, si celui-ci est obligé d’avoir sa caméra allumée en permanence, arrêtez tout de suite de parler de son bien-être, vous vous en fichez complètement. Ayez au moins le courage d’admettre que votre seul intérêt est la réduction des coûts.

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L’incroyable paradoxe du Monopoly

Tout le monde critique le Monopoly comme étant un symbole du capitalisme. En réalité, tout le fonctionnement du Monopoly repose sur le concept d’« état providence ».

La preuve :

  • Vous démarrez la partie avec de l’argent, comme ça, pouf.
  • Chaque fois que vous passez par la case départ, vous recevez de l’argent, comme ça, pouf.

Vous pouvez essayer de retourner ou distordre ce fait comme vous le voulez, la réalité est là : la situation initiale du Monopoly est celle d’un état providence distribuant un revenu universel sans aucune contrepartie à ses citoyens.

Si aucun joueur ne dépensait d’argent, la partie se poursuivrait à l’infini. Personne ne serait ruiné. De fait, l’argent ne servant à rien, le jeu perdrait tout intérêt. Mais mus par l’instinct de croissance, les joueurs achètent forcément des trucs. Au début, ça se passe bien, les immeubles se construisent, il y a création de valeur, le PIB du jeu augmente.

Mais petit à petit, ça se dégrade. Lentement mais sûrement, les règles font qu’un joueur se retrouve en situation privilégiée ou de Monopole. Souvent, on atteint un point irréversible bien avant la fin où l’on sait qui va gagner la partie. La partie devient un long chemin vers la ruine pour les autres joueurs. C’est une des raisons pour lesquelles je trouve ce jeu pénible : une fois passé le point de non-retour, l’issue de la partie est connue, mais il faut continuer à jouer pendant des tours et des tours.

Au final, l’état providence s’écroule face au monopole d’un seul joueur. Que l’on joue au Monopoly à 4 ou à 60 millions de joueurs ne change rien : il suffit du monopole d’un seul joueur pour entraîner la ruine de tous les autres.

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Trump a va perdre les élections

Première prédiction : Trump va perdre les élections.

Deuxième prédiction : Trump ne reconnaîtra jamais sa défaite, mais il sera malgré tout forcé de passer le pouvoir.

Troisième et dernière prédiction : Trump va faire de la prison.

C’est toujours très risqué de faire ce type de pronostic ; après tout, en 2016 j’étais convaincu que Trump ne serait pas élu. Cependant je prends le risque : sauf cataclysme du côté de Joe Biden, Trump ne sera pas réélu.

S’il perd les élections, 2020 n’aura finalement pas été une si mauvaise année que ça.

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Quand on est célèbre, on peut en raconter des conneries

Plein de gens veulent devenir célèbres. Je pense que c’est parce que quand on est célèbre, on peut raconter plein de conneries dans les médias et s’en sortir.

Cependant, il ne faut jamais oublier que derrière un polémiste, il y a le responsable de la chaîne télé, le responsable du journal, le responsable de la radio. Ces personnes savent ce qu’elles font. Ce sont elles les vraies coupables.

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