Pierre Morsa

ce bon vieux blog

Réflexions de comptoir

La façon la plus simple d’imprimer un paquet de documents sur macOS

Pendant le confinement, comme beaucoup de parents nous avons fait école à la maison. Tous les jours, nous avons reçu les devoirs des élèves, et ces devoirs incluaient de nombreuses pièces jointes qu’il fallait imprimer.

La méthode classique consiste à télécharger chaque pièce jointe, les ouvrir une à une, puis à choisir Fichier — Imprimer autant de fois que nécessaire. Heureusement, sur macOS, il existe une solution bien plus simple, qui consiste à ajouter l’imprimante au Dock puis à glisser-déposer les documents sur l’icône de l’imprimante. Voici comment faire.

Ajouter l’icône de l’imprimante de manière permanente au Dock de macOS

  1. Ajouter l’imprimante au Dock. Pour cela, je vous conseille de simplement imprimer un truc, n’importe quoi, une page avec « toto » suffit, de façon à ce que l’icône de l’imprimante apparaisse dans le dock. SURTOUT NE FERMEZ PAS LA FENÊTRE DE L’IMPRIMANTE À CE STADE, sinon l’icône de l’imprimante va disparaître du Dock, et vous serez obligé d’imprimer une nouvelle feuille toto.
Fenêtre Imprimante macOS
  1. Normalement, vous devez voir l’icône de l’imprimante dans le Dock, comme dans ma capture d’écran ci-dessous.

macOS Dock Imprimante

  1. Faites un clic droit sur l’icône de l’imprimante dans le Dock et choisissez Options — Garder dans le Dock. Voilà, désormais si vous fermez la fenêtre de l’imprimante, l’icône ne va pas disparaître du Dock mais rester dedans.

Imprimer par glisser-déposer

Maintenant que vous avez ajouté l’icône de l’imprimante dans le Dock, lorsque vous voulez imprimer un paquet de documents, il suffit de tous les sélectionner et de les faire glisser sur l’icône de l’imprimante dans le Dock. Vous pouvez mélanger du Word, des pdf, etc. Normalement macOS se chargera d’ouvrir le bon programme pour lancer l’impression. Cela fait partie des petits trucs peu connus qui font que macOS est vraiment bien fait.

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Communication synchrone vs asynchrone

Pour l’être humain, la communication synchrone, c’est l’échange verbal. C’est une réunion ou un appel téléphonique. Les échanges on lieu en simultané et les tous les participants doivent être disponibles au même moment. La collaboration asynchrone, c’est l’échange écrit. C’est un email ou un message sur Slack. Chaque participant consulte ses emails à un moment différent et répond avec un délai plus ou moins long ; contrairement à la communication synchrone, les échanges sont décalés, même s’ils peuvent être rapprochés.

On pourrait penser que la communication synchrone, par échange direct, est une solution à privilégier. Pourtant, je trouve la communication asynchrone plus efficace. Pourquoi ?

  • Parce que la communication synchrone humaine, verbale, est remplie d’éléments inutiles, qui rendent la communication inefficace.
  • Parce qu’écouter un message délivré oralement prend plus de temps que de lire ce même message.
  • Parce qu’en communication asynchrone, on peut sauter les passages de blabla, voire directement mettre le message à la poubelle.

Enfin, je reste convaincu qu’écrire un message aide à le structurer. Et puis pour certains, cela évite aussi de trop s’écouter parler…

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StopCovid : est-ce que ça va marcher ?

Comme vous l’avez peut-être entendu, le gouvernement développe une App pour lutter contre la propagation du coronavirus. Enfin, pas le gouvernement directement, ils ne vont pas jusqu’à nous faire croire qu’ils savent programmer.

Je suis incapable de dire si l’algorithme de détection fonctionnera ou pas. Ce qui m’intéresse, c’est l’approche pour réaliser cette application. Pour la créer, le gouvernement a missionné pas moins 9 contributeurs directs et un paquet d’autres contributeurs. Alors, de ma faible expérience personnelle, sur tous les projets qui impliquent deux contributeurs, il faut déjà un bout de temps pour se comprendre, pour se synchroniser et pour collaborer. Si ces deux contributeurs sont des grandes entreprises, multipliez ce temps par 3. Si ce sont des grandes entreprises avec un passé lié à l’État, multipliez encore par 2. Maintenant, prenez en compte le fait que la complexité d’un projet sans véritable chef d’orchestre augmente de manière exponentielle avec le nombre de contributeurs différents. Si le premier objectif de certains contributeurs est de tirer la couverture politique vers eux, ils vont même ralentir le projet jusqu’à l’amener à un arrêt presque total.

Je ne participe pas à ce projet, et je n’en ai d’ailleurs pas les compétences. Par contre, le gouvernement devrait regarder les faits :

  • Une version aboutie de StopCovid n’a jamais été montrée. Une version beta non plus. Une version alpha non plus.
  • Apple et Google proposent dès aujourd’hui une solution qui a été montrée et fonctionne déjà.
  • La solution du gouvernement devra de toute façon tourner sur les appareils fonctionnant avec les OS d’Apple et Google. À moins que le gouvernement limite StopCovid aux smartphones fabriqués en France ?
  • L’application StopCovid est une réponse franco-française à un défi mondial. Au minimum, c’est à l’Europe de proposer une solution.
  • Le virus se contrefiche de la souveraineté numérique, de l’OS du téléphone et des frontières. Il s’attrape dans le monde réel, pas dans le monde numérique.

En regardant ces faits, il apparaît que le gouvernement privilégie une solution égocentrique, politique, et nationale face à un problème international. Une solution bornée par les frontières imaginaires tracées sur les cartes et dans les esprits du gouvernement. StopCovid devra tourner sur les smartphones d’Apple et de Google (via Android), ce n’est pas cette application qui rendra sa souveraineté numérique à la France. Pour cela, il faudrait construire une vision bien plus complète à long terme au lieu de promouvoir l’idée numérique du mois comme le plat du jour avant qu’il ne soit périmé.

Et si à la place on produisait plus de masques ?

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Parfois, c’est un détail qui fait l’histoire

Parfois, c’est un détail qui fait l’histoire. Un détail qui semble insignifiant.

Ainsi, fin des années 90 Apple prit la décision de racheter NeXT, et non Be, parce que NeXT fonctionnait déjà sur les processeurs Intel. Si NeXT fonctionnait sur les processeurs d’Intel, c’était un peu par accident, à cause d’un projet secondaire lancé par Steve Jobs. À l’époque, NeXT fonctionnait sur les processeurs Motorola, et personne, dans l’équipe NeXT, ne croyait que les processeurs Intel pouvaient être plus performants. Le portage fut mené par un ingénieur de NeXT et deux employés d’Intel. Sans ce travail, peut-être qu’Apple n’aurait pas racheté NeXT. Peut-être que NeXT n’aurait pas survécu. Peut-être qu’Apple n’aurait pas survécu. Peut-être que Steve Jobs aurait été considéré comme un autre dirigeant médiocre.

C’est le genre de détail que de nombreux grands décisionnaires ne regardent pas. C’est le genre de détail qui ne rentre pas dans une présentation PowerPoint ou dans un tableau Excel. Pourtant, ces détails peuvent avoir une influence énorme sur le résultat. Comme la mesure d’un seul capteur d’angle d’attaque qui cause le crash de deux Boeing 737 Max. Comme le joint qui ne supporte pas le froid qui fait exploser la navette Challenger.

Parfois, c’est un détail qui fait l’histoire. La différence entre les vrais visionnaires et les autres, c’est leur capacité à identifier, dans la masse des millions de possibilités, quels sont les détails qui vont déterminer le cours de l’histoire, et de travailler jusqu’à être certains que ces détails critiques contribueront au succès final. Et s’il y a trop de détails critiques à contrôler, comment font-ils ? Ils engagent les meilleurs pour les épauler.

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OmniFocus Action Pack : une liste d’actions pour automatiser OmniFocus avec Keyboard Maestro

Au fil du temps, j’ai créé de nombreuses actions pour améliorer l’intégration entre Keyboard Maestro et OmniFocus. Aujourd’hui, ces actions sont regroupées au sein du « OmniFocus Action Pack ».

Ces actions permettent par exemple de manipuler les tâches comme par exemple leur assigner un tag ou les affecter à un projet. Ce pack propose également un système de « template » très flexible pour créer des séries de tâches.

Pour découvrir toutes les possibilités de l’OmniFocus Action Pack, le mieux est de vous rendre sur la page dédiée (en anglais).

Si vous ne connaissez ni OmniFocus ni Keyboard Maestro, vous pouvez découvrir ces fantastiques programmes sur les sites de leurs éditeurs.

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