Pierre Morsa

ce bon vieux blog

Réflexions de comptoir

Que faire si un de vos intervenants TEDx refuse de se préparer ?

Si vous avez déjà organisé une conférence TEDx, vous avez peut-être dû faire face à cette situation. Un intervenant refuse de se préparer, en invoquant diverses raisons : il a l’habitude de parler en public, pas le temps, piscine…

Que faire dans cette situation ? Comment réagir ? Faut-il faire confiance à l’intervenant et accepter qu’il ne se prépare pas ? D’après mon expérience, non. Lorsqu’un intervenant refuse de se préparer, consciemment ou inconsciemment, c’est un drapeau rouge.

Cependant, il y a des causes très différentes pour lesquelles il peut refuser de se préparer. Il est important de l’identifier correctement pour savoir comment réagir. Voici quelques-unes de ces raisons, et la réaction à adopter.

  • L’intervenant a un trop grand Ego : la personne s’estime être trop qualifiée, trop célèbre pour avoir besoin de coaching. Là, c’est drapeau rouge foncé. Le risque est qu’il fasse ce qu’il a l’habitude de faire lors de conférences classiques : long, ennuyeux, à l’opposé de l’esprit TEDx. La fermeté s’impose : c’est coaching ou pas de TEDx.
  • L’intervenant a déjà fait un ou plusieurs bons TEDx. À la limite, dans cette situation, on peut accepter qu’il ne fasse pas le coaching, mais en général ces personnes connaissent la valeur du coaching et refusent très rarement.
  • L’intervenant est surchargé et veut faire l’impasse sur la préparation : dans ce cas il faut qu’il fasse quand même le coaching, quitte à faire preuve de flexibilité, en faisant par exemple des répétitions à distance.
  • L’intervenant a peur de se faire coacher. Certaines personnes préfèrent éviter le coaching, car elles ne veulent pas faire face à leurs peurs. Un coaching bienveillant sera indispensable pour les aider à s’épanouir sur scène.
  • L’intervenant est impossible à coacher. Eh oui, cela représente un tout petit pourcentage, mais cela arrive. Certaines personnes impulsives, qui fonctionnent uniquement au feeling, à l’improvisation et n’ayant pas l’habitude de se préparer peuvent être incapables de se discipliner à suivre un programme de coaching. Cette situation est à double tranchant. Cela peut être génial, mais plus probablement cela va être médiocre ou complètement raté. À vous de juger le niveau d’incertitude que vous êtes prêt à accepter, sachant que ces personnes arrivent rarement à exprimer leur vrai potentiel sur scène le jour J.

Au final, il faut vraiment faire un maximum pour que tous les intervenants suivent le coaching. Après, tout dépend du niveau de risque que vous voulez prendre. Cela ne me dérange pas qu’une ou deux interventions gardent une part d’imprévu dans un événement TEDx, mais pas plus. En tant qu’organisateur c’est un peu stressant. Cela donnera probablement quelque chose de médiocre, mais si vous avez de la chance cela peut créer un moment exceptionnel !

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Comment j’ai réussi à publier régulièrement sur mon blog.

Mon blog n’est pas mon activité principale, et heureusement, vu qu’il ne me rapporte rien. Pourtant cela fait maintenant 2 ans que je publie un article chaque lundi, à l’exception de la pause estivale, alors qu’auparavant j’arrivais péniblement à publier 3 articles par an, et que cela se faisait toujours dans la douleur. En y réfléchissant, il y a plusieurs points qui m’ont permis de vaincre la procrastination. Les voici, sans ordre particulier.

  1. J’ai un blog « low maintenance ». Utiliser Hugo plutôt que Wordpress a été un facteur essentiel dans cette réussite. Parce que Hugo est simple, rapide (très rapide), et surtout ne demande pratiquement aucune maintenance pour fonctionner correctement, contrairement à Wordpress où chaque mise à jour de plug-in est une cause potentielle de catastrophe.
  2. J’ai adapté mon rythme de publication pour qu’il soit supportable dans le temps. Autrement dit j’ai suffisamment d’idées pour publier un article chaque lundi sans avoir l’angoisse de la page blanche pour la semaine suivante. Pour y parvenir, j’ai élargi le champ des sujets couverts. Au début je ne parlais que de GTD, mais je sentais que je tournais en rond et que je n’apportais plus grand-chose. J’ai donc choisi de couvrir tous les sujets qui m’intéressent : les présentations, le Mac, etc.
  3. Je me suis complètement libéré de la tyrannie des statistiques. J’ignore donc combien de mes visiteurs sont des chats ou des chiens. Je ne sais même pas combien de personnes lisent mes articles chaque semaine. Comme je ne monétise rien, les statistiques servaient juste à flatter mon ego. Au fond, rien dont je ne puisse me passer.
  4. Je n’écris pas tous les jours. J’écris lorsque j’en ai le temps et lorsque l’envie m’en prend, ce qui préserve le côté ludique de l’exercice.
  5. J’ai divisé mon écriture en deux phases distinctes. Une phase instinctive durant laquelle je tape simplement ce qui me vient à l’esprit. Et une deuxième phase qui consiste à nettoyer et finaliser les articles. Cela a l’avantage de bien séparer la partie créative et la partie édition, qui à mon sens demandent des états d’esprit bien différents.
  6. J’utilise un correcteur orthographique, Antidote, qui accélère la phase de vérification. Ce n’est pas parfait et il faut encore vérifier l’article, mais cela évite de perdre trop de temps avec des erreurs bêtes comme une virgule manquante, un mot mal écrit ou un guillemet mal fermé.
  7. J’ai automatisé la phase de publication avec Zapier. L’article planifié est publié automatiquement chaque lundi. Je peux planifier des articles plusieurs semaines à l’avance.

Finalement, je suis arrivé à un point où j’écris juste parce que je veux écrire. Je n’attends rien en retour. Et c’est fou ce que ça fait du bien.

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En route pour le festival d’astronomie de Fleurance !

Cet été je serai présent au festival d’astronomie de Fleurance, où j’aiderai Coding & Bricks à animer des ateliers de robotique et de programmation autour du thème de l’exploration spatiale. Si vous passez par là entre le 4 et le 10 août avec vos enfants, venez nous rendre visite !

Pour l’occasion nous avons créé des cartes spéciales. La première reprend le principe du circuit, mais avec une astuce : le circuit est de difficulté progressive. Pourquoi ? Vous vous souvenez du principe « plancher bas, plafond haut » qui veut qu’une bonne activité soit accessible au plus grand nombre tout en offrant un challenge aux personnes plus expérimentées ? C’est exactement pour cela que le circuit a une difficulté progressive. Il commence par une ligne droite, et au fur et à mesure il devient de plus en plus difficile à suivre. Il y a également des repères sur le bord de la carte, pour que chaque participant puisse mesurer sa progression.

Codingandbricks Circuit Ev3 Blanc

Le deuxième plan est une carte stylisée pour représenter le sol de Mars. On peut y réaliser plusieurs activités.

  • La carte est divisée en deux côtés : un camp rouge et un camp bleu, ce qui offre la possibilité à deux équipes de s’affronter… ou de coopérer !
  • Les cercles peuvent être utilisés de plusieurs façons. Soit comme des lieux à éviter (ce sont des cratères), dans ce cas le robot devra être programmé pour éviter de poser les roues dans le cercle. Soit comme des lieux à atteindre, par exemple l’objectif des robots peut être de passer par le plus grand nombre de cercles possibles. Ils peuvent également être utilisés comme des lieux spéciaux : dépôt de ravitaillement ou de carburant, laboratoire scientifique, etc.

Codingandbricks Circuit Ev3 Mars

Les cartes sont complétées de cratères qui ont été imprimés en 3D par le Fab Lab du Touquet.

Mon blog passe en mode pause estivale annuelle. Reprise des activités fin août !

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Le problème de l’araignée

Certaines personnes ont une peur bleue des araignées. Dès qu’elles voient une araignée, il faut immédiatement la tuer d’une manière ou d’une autre. Plus rien d’autre n’existe. L’araignée est le problème qu’il faut éradiquer.

Le problème est bien réel : un être vivant est en danger de mort. Cet être vivant, c’est l’araignée qui va se faire écraser.

La peur de l’araignée fait partie de ces peurs instinctives que nous avons en nous. Pourtant, ici en France aucune espèce n’est dangereuse pour l’homme. D’ailleurs ni vous, ni vos proches, n’avez probablement jamais été mordu par une araignée. De fait, même dans les pays où elles sont dangereuses pour l’homme, elles ont plutôt tendance à l’éviter. Car dans ces rencontres la créature la plus en danger ce n’est pas l’homme, mais l’araignée.

Aveuglés par notre peur, nous sommes incapables de juger la situation de manière rationnelle et objective. Et cela peut avoir des conséquences, non seulement pour nous, mais aussi pour notre entourage.

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