Pierre Morsa

ce bon vieux blog

Réflexions de comptoir

Réflexion contre instinct

Notre cerveau intègre l’information par deux chemins. Le premier chemin est celui de la réflexion ; si on nous dit quelque chose nous mettons en route tout un processus de réflexion pour vérifier si ce qui est dit est correct ou non. Le deuxième chemin est celui de l’instinct. Si quelqu’un nous donne un coup de poing nous allons réagir instantanément pour nous protéger.

Le chemin de la réflexion est celui à prendre pour tout ce qui est réflexion et prise de décision complexe. Le chemin de l’instinct pour les situations demandant une réaction immédiate. Utilisez la réflexion pour éviter un coup, vous le prendrez en pleine figure. Utilisez l’instinct pour des décisions compliquées, vous ferez n’importe quoi. Certaines personnes disent que l’instinct est la meilleure façon de prendre des décisions complexes, mais c’est faux. Elles confondent capacité à prendre une décision instantanée basée sur l’expérience (bon) et prise de décision par réflexe instinctif (mauvais).

Être un homme politique raisonné, c’est utiliser un discours qui privilégie le chemin de la réflexion. Être populiste ou démagogue, c’est privilégier le chemin de l’instinct.

Le chemin de l’instinct pour gouverner un pays est plus facile, plus séduisant, plus direct. Mais il ne mène à rien de bon sur le long terme.

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Trop célèbre pour se préparer

Vous le connaissez probablement. Ce personnage qui a l’habitude de parler en public et d’être écouté grâce à sa notoriété. Il vient d’être invité à présenter lors d’un événement TEDx. Pourquoi se préparerait-il ? Ça se passe toujours bien lorsqu’il parle et les gens applaudissent.

Oui, c’est vrai. Tout comme les gens applaudissent lorsqu’une personne célèbre fait un discours chiant et incompréhensible.

Mais TEDx c’est différent. Le présentateur se doit de se préparer, quelle que soit sa notoriété. C’est une question de respect pour le public ; il montre par là qu’il n’est pas aveuglé par sa célébrité et qu’il a l’humilité de se préparer, de prendre le temps de s’intéresser réellement à son public. Car au cœur d’une présentation TEDx, il y a cette valeur d’échange, d’égal à égal, entre le speaker et l’audience. C’est ça qui donne ce ton si particulier aux TED Talks.

Pendant 18 minutes, le présentateur met sont Ego de côté et se met au service du public, qu’il soit ancien Président des États-Unis ou jeune étudiant inconnu. Ne pas se préparer, c’est refuser ce contrat moral d’entrée de jeu. Pour moi, c’est un critère disqualifiant pour un speaker.

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Sept techniques pour accrocher l’attention du public lors d’une présentation

Vous vous souvenez de l’article intitulé « Vous ne croirez jamais ce truc bizarre pour capter l’attention du public lors d’une présentation » ? C’était un gros hameçon pour attirer les lecteurs. Mais existe-t-il d’autres techniques éprouvées ? Oui ! C’est ce que je vous dévoile dans l’article de cette semaine : sept exemples de techniques pour accrocher l’attention de votre public lors d’une présentation.

1. Poser une question rhétorique pour attiser la curiosité.

Une question rhétorique, c’est une question à laquelle vous allez apporter vous-même la réponse dans la présentation. Par exemple :

  • « Quelle est la couleur qui revient le plus dans les rêves ? »
  • « Comment peut-on ouvrir une porte fermée de l’intérieur ? »

À chaque fois, il faut que la question rhétorique soit surprenante et suffisamment forte pour attiser la curiosité de l’audience.

2. Présenter un fait surprenant pour attiser la curiosité.

Au lieu de poser une question rhétorique, on présente un fait peu connu qui va donner envie au public d’en savoir plus.

  • « Saviez-vous que sur nos 8 heures de sommeil, seulement 2 sont réellement utiles ? »
  • « J’ai fait une découverte récemment. C’est que la Terre n’est pas ronde. Non, la Terre n’est pas ronde. En effet elle est légèrement aplatie aux pôles… » (notez la répétition du fait)

Il est possible de combiner fait surprenant et question rhétorique : « Saviez-vous qu’en moyenne, les antivols de vélo ne résistent que quelques secondes aux voleurs ? Mais alors, existe-t-il une méthode efficace pour empêcher le vol de son vélo ? »

3. Faire une promesse forte

Vous promettez un bénéfice au public d’entrée de jeu.

  • « À la fin de cette présentation, vous saurez deviner quand un homme politique ment. »
  • « D’ici 20 minutes, les mécanismes de base de la physique quantique n’auront plus secrets pour vous. »
  • « Dans 5 minutes, vous n’aurez plus jamais à remplir un formulaire papier vous-même ! »

Ne faites pas de promesses impossibles, personne ne vous croira si vous dites « À la fin de cette présentation, vous saurez comment régler l’heure de votre four à micro-ondes. »

4. Raconter une anecdote pour créer une émotion.

Cela peut être de la sympathie, de la peur, du dégoût, peu importe tant que cela sert votre présentation.

  • « Je rentrais chez moi à pied. À 10 mètres de ma porte, je sens quelque chose de mou sous ma chaussure, je viens de marcher dans une énorme crotte de chien ! » Peut s’ensuivre une présentation sur la propreté canine.
  • « Ça c’est ma nièce, elle a 5 ans et pour elle tout est une surprise ! » pourrait être le début d’une anecdote sur redécouvrir les plaisirs simples.

D’ailleurs, nous conseillons de ne pas raconter des blagues, mais plutôt des anecdotes qui peuvent être drôles. C’est beaucoup moins risqué et beaucoup plus plaisant.

5. Présenter une image forte pour créer une émotion

Au lieu d’une anecdote, on peut montrer et commenter une image forte. Une personne en situation de détresse. Une photo magnifique d’un océan déchaîné. Si vous choisissez la bonne image le public s’en souviendra pendant très longtemps.

6. Réaliser une action surprenante

Par exemple, vous arrivez sur scène avec une caisse remplie de balles de ping-pong. Toutes exactement les mêmes. Puis vous commencez à les examiner une à une. Et au fur et à mesure vous en triez une partie à gauche, une partie à droite. Le public vous observe et est perplexe. Qu’est-ce que vous pouvez bien trouver de différent à ces balles qui sont rigoureusement identiques ? Cela va automatiquement déclencher la curiosité du public.

7. Mimer une scène

Vous mimez le comportement d’un recruteur, qui reçoit des CVs et les évalue sur base de préjugés : ah, une femme, …, évidemment elle s’est arrêtée de travailler pendant plusieurs mois pour s’occuper de son bébé. Et elle fait de la course à pied, ça va la distraire de son travail… Ah un homme, il a pris un congé paternité, c’est un père exemplaire, et il fait du sport il prend soin de son corps, c’est très bien ! Puis vous révélez qu’en réalité les deux CV sont rigoureusement identiques, seul le nom et le sexe de la personne ont été changés. S’ensuit une présentation sur nos préjugés.

7,5. Interagir avec le public

Probablement une des accroches demandant le plus de confiance en soi et une capacité à improviser pour s’adapter aux réactions parfois inattendues. Vous pouvez par exemple proposer au public de bouger s’il a été assis depuis longtemps, ou de réaliser une action comme se présenter à son voisin.

Pour conclure…

Quelle que soit l’accroche que vous choisissiez pour votre présentation, celle-ci ne sera efficace que si elle est :

  • surprenante,
  • provoque une émotion dans le public et
  • est en lien avec votre sujet ! (je préfère quand même le rappeler)

Alors, quelle technique allez-vous utiliser pour accrocher l’attention de votre public ?

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Test de Microsoft OneDrive sur Mac

En résumé : si vous avez déjà Dropbox et que vous n’avez pas besoin des fonctions de collaboration de Office Online, restez sur Dropbox. OneDrive fonctionne correctement, mais est plus lent que Dropbox et offre moins de fonctionnalités. Son seul avantage est l’intégration plus poussée, mais très perfectible, avec Office Online.

Si vous vous demandez pourquoi lire mon test plutôt que celui d’un site spécialisé, c’est parce que j’utilise Office 365, Dropbox et OneDrive tous les jours. De plus, je suis totalement indépendant de Microsoft, je n’ai pas à être gentil avec eux pour préserver mon droit d’accès à quoi que ce soit.

OneDrive : les bases

OneDrive est un des services de stockage dans le Cloud de Microsoft. Parce que rien n’est jamais assez compliqué chez Microsoft, OneDrive est un service différent de OneDrive for Business, il ne faut donc pas confondre les deux. Un peu comme Skype et Skype for Business, qui sont deux trucs différents aussi. Et Office et Office for Business sont différents mais très similaires et compatibles. J’espère que vous suivez toujours.

Il y a trois manières d’accéder à OneDrive depuis son Mac :

  • Via l’interface web en utilisant un navigateur comme Safari ou Firefox.
  • Via l’app OneDrive téléchargeable gratuitement depuis l’App Store.
  • Via une des applications Office 365 : Word, Excel ou PowerPoint. Les autres, comme Microsoft Publisher, ne sont pas disponibles sur Mac, mais franchement vous ne ratez rien.

L’app OneDrive va créer une copie locale des fichiers OneDrive stockés dans le Cloud, et il est possible de limiter la copie locale à une liste de dossiers sélectionnés. L’avantage, c’est que l’ouverture et la sauvegarde de fichiers en local est beaucoup plus rapide que sur un serveur distant.

OneDrive Local et Cloud

Notez bien la différence entre OneDrive Local et OneDrive Cloud, car c’est déterminant pour la suite de l’article.

En théorie avec l’app OneDrive on a le meilleur des deux mondes : le stockage dans le cloud avec les fonctions de collaboration et de partage d’Office 365, et la vitesse d’accès aux fichiers du OneDrive local. Mais malheureusement ce n’est pas le cas, la faute à des petits défauts d’intégration qui viennent tout gâcher.

Premier point qui fâche : c’est lent

Le service de Microsoft est trop lent. Par exemple j’ai essayé d’ouvrir une présentation de 30 Mo dans le Cloud OneDrive depuis PowerPoint, et il a fallu plus d’une dizaine de minutes pour la télécharger et l’ouvrir (débit misérable de quelques centaines de ko sur une connexion câble de 100 Mbps). Peut-être serez-vous plus chanceux que moi sur ce point.

OneDrive C’est lent

Une intégration cloud - local à revoir

Le truc le plus frustrant avec OneDrive Mac, c’est que lorsque vous ouvrez un document Office dans votre dossier OneDrive local, Office est trop bête pour comprendre qu’il s’agit d’un document déjà stocké dans le cloud. Si vous essayez d’obtenir un lien pour partager le document avec d’autres personnes, il va vous dire qu’il faut d’abord sauver le document sur… OneDrive (sous-entendu OneDrive Cloud), alors que c’est déjà le cas. Pour obtenir le lien, il faut donc fermer la copie locale, et ouvrir la copie Cloud…

… Et lorsque vous essayez d’ouvrir la copie OneDrive Cloud, Office n’est pas bien malin non plus. Il se rend pas compte qu’une copie locale complète existe déjà et il télécharge à nouveau 100% du document à une allure d’escargot (franchement, c’est vraiment lent comparé à Dropbox). Mais au moins vous pouvez obtenir le fameux lien de partage du document.

Vous êtes donc obligé de choisir entre éditer la copie locale d’un document en bénéficiant de la vitesse ou éditer la copie cloud en bénéficiant des options de collaboration et de partage. OneDrive ne devrait pas nous forcer à choisir et devrait nous permettre de bénéficier du meilleur des deux mondes sans que l’utilisateur n’aie à se poser de question.

LA raison d’utiliser OneDrive : l’édition collaborative de documents

Il y a une raison bien précise pour laquelle j’ai voulu utiliser OneDrive. C’est que mon métier m’amène très souvent à partager et à collaborer sur des documents Office avec des collègues ou des clients.

Malheureusement là encore, il reste trop de bugs pour que cela soit réellement efficace au-delà d’une collaboration très simple. Par exemple il m’est arrivé plusieurs fois qu’un document se retrouve verrouillé en accès pour une raison inconnue, ou que PowerPoint multiplie de manière anarchique les « Masters » de slides comme d’autres les petits pains lors d’une édition collaborative à plusieurs. De plus comme mentionné plus haut si vous ouvrez la copie OneDrive Locale, Office n’est pas assez intelligent et ne comprend pas qu’il s’agit d’un document disponible dans OneDrive Cloud, et ne vous fait pas bénéficier des fonctions d’édition collaborative.

Au final c’est bien mieux qu’Office pré-365, mais insuffisant face à des outils comme Google Docs où l’édition collaborative fonctionne sans efforts.

Conclusion

Je tire une dernière fois sur l’ambulance. OneDrive est incapable de gérer tous les caractères dans les noms de fichiers, alors que Dropbox le fait sans aucun problème depuis des années. Enfin la fonction de sauvegarde des différentes versions de documents de Dropbox est bien plus sécurisante et aboutie que celle de OneDrive.

En l’état il est donc impossible de recommander OneDrive face à Dropbox. Pourtant Microsoft n’est pas loin, en réalité il n’y a que deux choses à améliorer pour faire de OneDrive un bon service :

  • Améliorer la vitesse
  • Corriger l’intégration fichiers locaux - cloud pour la rendre totalement transparente lorsqu’on utilise Office 365.

Allez Microsoft, un effort et OneDrive peut devenir une bonne solution de stockage Cloud.

OneDrive Local et Cloud

Oui, cette dernière image est totalement inutile.

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Comment déterminer simplement la durée de votre présentation ?

Si vous avez écrit le texte de votre présentation, savez-vous qu’il existe un truc tout simple pour en estimer la durée en minutes ?

Divisez simplement le nombre de mots du texte par 150.

La raison est simple. Lors d’une présentation la vitesse optimale d’élocution est entre 120 et 150 mots par minute, mais la plupart des orateurs sont plus proches de 150 mots par minute. Donc en divisant le nombre de mots par 150, vous aurez une estimation du temps assez proche de celle de votre présentation !

Vous pouvez trouver le nombre de mots très simplement, en bas à gauche de la fenêtre de Microsoft Word par exemple (entouré en rouge dans la capture d’écran ci-dessous).

Nombre de mots dans Word

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