Le problème, c’est qu’un client roi a le pouvoir. Il a le pouvoir de faire réussir… ou de détruire une entreprise.
Prenons l’exemple de l’iPhone. Si Apple avait écouté le client, ils auraient laissé la prise casque. Ils auraient mis une batterie qui tient 1 mois. Ils auraient laissé les utilisateurs installer ce qu’ils voulaient en dehors de l’App Store. Ils auraient laissé de larges bordures autour de l’écran. Ils auraient ajouté un lecteur de carte mémoire. Et ils auraient obtenu un produit invendable, trop lourd et trop peu sécurisé. Si Apple avait écouté ses clients, elle se serait suicidée en créant un produit invendable.
De nombreux éditeurs de logiciel ont également pu en faire l’expérience. « On s’en fiche des nouvelles fonctionnalités, tout ce qu’on veut, c’est que le logiciel soit plus stable ! » Une fois la nouvelle version disponible, aucun utilisateur ne l’achète car il n’y a aucune nouvelle fonctionnalité. À l’inverse, les développeurs qui se retrouvent à accepter toutes les demandes des clients se retrouvent rapidement avec une bouse impossible à maintenir.
Le problème est le même pour les agences web, les designers, les architectes, etc. Dans tous les cas, le résultat obtenu sera meilleur si le pouvoir n’est pas donné à un client roi, mais à la personne qui a la meilleure vision de l’objectif à atteindre et les compétences pour l’exécuter.