Il y a quelque chose qui me fascine dans la promesse faite par les partisans de l’homéopathie : leurs produits conservent tous les effets bénéfiques pour l’homme (ou l’animal) mais perdent tous leurs effets nocifs.
Réfléchissons bien à cette propriété de l’homéopathie. S’il s’agissait d’un effet de mémoire de l’eau, le produit homéopathique conserverait tous les effets de la substance d’origine, pas simplement les bons effets. Comment fait l’homéopathie pour faire la distinction entre ce qui est bon et ce qui est mauvais pour l’homme ? Et comment fait-elle pour adapter sa liste d’effets positifs en fonction de la maladie et de l’animal traité ? C’est un vrai mystère hyper mystérieux. Tout ceci est des plus passionnant.
Enfin, ce serait un vrai mystère passionnant s’il n’y avait une explication déjà vérifiée : l’homéopathie ne conserve aucun effet négatif parce qu’elle ne conserve aucun effet tout court. Dire le contraire, c’est dire que l’homéopathie est capable de discerner le bon du mauvais pour l’homme, autrement dit qu’elle est capable de raison, ce qui, jusqu’à preuve du contraire, est impossible. Voyons le côté positif. On pourra toujours s’en servir comme sucre de luxe pour son café sans risquer l’overdose.