« La liberté, c’est la faculté de choisir ses contraintes. »
Je ne suis pas sûr de qui a dit cela ; j’ai trouvé une vague attribution à Jean-Louis Barrault sur internet. Mais je trouve cette vision de la liberté assez juste.
Devenir une star à Hollywood, c’est difficile, très difficile. Cela ouvre des portes et permet de faire des choses que personne d’autre ne pourrait. Pourtant, cela implique aussi d’abandonner la notion de liberté telle que nous la connaissons : impossible de prendre un café tranquillement à une terrasse ou de simplement sortir de chez soi dans la rue. Une star à Hollywood a bien plus de contraintes qu’une personne normale. La différence, c’est qu’elle a choisi ses contraintes.
La reine d’Angleterre, elle, n’a pas vraiment choisi ses contraintes. Elles lui ont été imposées lors de son accession au trône. Malgré tout ce qu’elle peut faire, elle n’a presque aucune liberté. Alors qu’elle se retrouve obligée d’assister à un gala, vous pouvez décider au dernier moment d’aller au cinéma ou de boire un verre. Elle doit vivre une vie recluse, à l’abri des paparazzis et autres débiles. Elle est prisonnière des contraintes dont elle a hérité. Ça a l’air de lui avoir réussi. Mais dans sa famille, les personnes qui ne supportent pas ces contraintes, sans espoir de pouvoir y échapper, vivent une existence misérable.
La liberté, c’est la faculté de choisir ses contraintes. À condition d’en accepter les conséquences.