Il y a vingt ans, c’était très difficile de savoir quels morceaux de musique étaient réellement écoutés. On pouvait utiliser les sondages de taux d’écoute des radios, le volume de vente des disques, mais cela restait imparfait. Aujourd’hui, avec le développement de l’écoute de la musique en ligne, il est parfaitement possible pour la SACEM et Copie France d’avoir des statistiques précises sur le volume d’écoute des artistes, et donc de redistribuer l’argent collecté de manière équitable, en fonction du taux d’écoute réel.
La question est : pourquoi continuer d’utiliser un mode de redistribution opaque ? Ne serait-il pas plus simple et plus juste d’utiliser une redistribution au prorata, équitable pour le plus grand nombre ? Un tel système automatisé serait également bien plus efficace, et permettrait de réduire drastiquement le coût de fonctionnement de ces institutions, ce qui laisserait plus d’argent aux artistes.